Pollution numérique
L'expansion toujours plus rapide et massive du numérique et d’Internet pose d’importantes questions sur leur impact environnemental. On pourrait facilement se dire que c’est immatériel, mais le Cloud n’est pas si éthéré que cela. En effet, la pollution numérique va prendre en compte toutes les infrastructures et terminaux numériques, de leur création (exemple : l’extraction de métaux du monde entier) à leur recyclage (selon l’ONU, plus de 75 % de ces technologies ne le sont pas), ainsi que toute l’énergie indispensable au maintien de ces appareils et réseaux.
Mes engagements d’éco-conception web :
Comme je le dis dans mon article sur l’éco-conception, il est de notre responsabilité à tous, quel que soit notre secteur d’activité, d’agir au mieux pour l'environnement, c’est pourquoi je me renseigne et réfléchit chaque jour aux moyens dont je dispose pour rendre mon activité plus propre, durable, et faire passer ce message autour de moi.
L'Expérience Utilisateur
L’expérience utilisateur représente la qualité de l’interaction vécue par un utilisateur sur un support numérique. C’est un point de réflexion primordial pour tout projet web, éco-conçu ou non, mais qui peut s'inscrire dans une démarche d’économie de ressource.
Dans cette optique, il faut que l’information soit visible et très vite accessible, pour éviter à l’utilisateur de se perdre en clics superflus, le site se doit aussi d’être accessible aux personnes en situation de handicap. Le but est de limiter au maximum les obstacles pour que la navigation soit fluide et rapide pour économiser de l’énergie. Cela passe aussi par exemple par un système de cache efficace, qui va enregistrer temporairement des éléments du site sur votre navigateur pour pouvoir naviguer plus rapidement dessus et ne pas avoir à tout télécharger à chaque changement de page.
Le poids du site
Stocker des données sur Internet demande de l’énergie et des infrastructures, donc il est important de limiter le poids d’un site surtout qu’il influencera aussi le temps de chargement des pages et donc l'expérience utilisateur (tout est lié). Cela passe par plusieurs critères, comme optimiser les médias (photos, vidéo…), en modifiant leur résolution ou/et en adaptant leur dimension à la page, parce que oui, ça consomme d’exporter directement des photos depuis son appareil photo 24 Mégapixel.
L’un des points importants, c’est de supprimer l’inutile et de viser l’utile. Déjà, il y a souvent du code inutilisé sur un site, qui rajoute du poids pour rien, et ici les CMS sont pénalisant, puisqu’ils sont conçus pour répondre au plus de besoins possible, donc rajoute une quantité incroyable de code inutile. On estime d’ailleurs qu’en moyenne 70 % des fonctionnalités d’un site ne servent quasiment jamais, donc il y a aussi une réflexion à avoir sur ce dont on a réellement besoin avant de concevoir un projet.
Hébergement vert
L'hébergeur, c’est là qu’un site va être enregistré sur des serveurs qui tournent 24h/24 7j/7. L’enjeu ici est de savoir d’où provient l’énergie qui fait fonctionner ces serveurs et si ces serveurs sont eux même éco-conçus pour utiliser moins d’énergie. Mon rôle est donc de choisir des hébergeurs qui utilisent de manière directe des énergies renouvelables, type panneau solaire ou éolien et qui possèdent des serveurs avec des systèmes de refroidissement économe.
Mes sources principales pour en savoir plus : greenpeace.fr, ecograder.com